Actualité

Jour 6 – Jeudi 7 Février 2019

Ce matin, il fait beau…

Très vite les étudiants se remettent à leur atelier respectif.
Puis les encadrants proposent un point sur la direction générale du workshop.

La notion de «récit» refait surface, elle doit nous servir de méthode. Les « petites mesures » présentées durant le speed dating de la veille sont vivement discutées. Les encadrants demandent aux étudiants de voir « plus grand », d’ouvrir la focale et de coordonner cette vision pour le plus d’efficacité possible.
En même temps, les enfants de l’école arrivent dans la salle, découvrent le workshop. Quelques questions sont posées sur le métier d’architecte et d’ingénieur, puis sur le métier de designer. La naïveté des enfants est toujours pleine de ressources !

Après une succincte présentation des différents enjeux abordés lors du workshop, un atelier dessin est proposé. Tous les enfants se précipitent sur les patrons d’armoirie que les encadrants leur ont préparés. Dessins puis coloriage, chacun y va de son idée de Château-Larcher : rivières, moulins, châteaux-forts, arbres, tortues, chevaux, …
Au bout d’une heure, les enfants repartent…

Puis en fin de matinée, après une grosse remise en question notamment orchestrée par Franck Buffeteau, les étudiants s’emparent de la situation…
Avec aplomb, Pierre-Louis demande au nom de tous les étudiants que les encadrants sortent de la salle de travail…
Le groupe a en effet besoin de faire le point. Les encadrants sortent donc 20 minutes avec un mélange d’excitation et d’inquiétude. Que vont-ils faire ?
Après 20 minutes, le groupe représenté par quelques-uns se lance dans un récit métaphorique. À partir de la noix, de ce fruit plein de ressources, les étudiants tissent une métaphore. Ils s’appuient pour cela sur le cycle de production de la noix : de l’arbre, à l’huile de noix. Pour les étudiants, cette métaphore fait sens depuis la soirée « d’énoisage » du samedi. En effet, la noix rassemble les habitants, la noix c’est une coquille avec un fruit, on pense au château et à sa fortification, cet écrin solide…, on pense encore au cycle de l’eau, au besoin d’eau du noyer, à l’huile que l’on extrait de la noix… Tout un cycle vers lequel doivent converger tous les projets.

Le midi, un grand déjeuner rassemble le workshop, quelques élus, les membres de l’association des « Petites Cités de Caractère »…

De retour à la salle, tout le monde s’installe…
Toute la journée, les encadrants jouent le jeu en ramenant chaque analyse, chaque hypothèse de travail à ce cycle de la noix.
On envisage d’ouvrir le centre bourg comme on éclate une noix. Comment donc réorganiser les forces du centre ? La métaphore permet ainsi de dégager des intentions urbaines fortes intéressantes. Tout l’après-midi est consacré à l’échafaudage d’hypothèses, construites et puis déconstruites. Nous avons la visite de différents habitants, des curieux, des élus, le club des anciens…

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